Le gouvernement du Premier ministre Alix Didier Fils-Aimé a prévu une enveloppe de 8,5 milliards de gourdes dans le budget 2025-2026 pour organiser les élections et soutenir les partis politiques. Une allocation stratégique qui témoigne de l’engagement du gouvernement à ramener le pays vers la normalité démocratique.
Port-au-Prince, le 22 octobre 2025 — Le Premier ministre Alix Didier Fils-Aimé tient ses promesses. Selon le décret de budget 2025-2026 consulté par Le Nouvelliste, le gouvernement a alloué 5,4 milliards de gourdes pour « les activités électorales » et 3 milliards de gourdes de « support aux partis politiques ». Au total, 8,5 milliards de gourdes sont mobilisés pour permettre aux Haïtiens de retrouver le chemin des urnes.
Cette enveloppe substantielle démontre que sous le leadership du Premier ministre Fils-Aimé, les élections ne sont pas de simples promesses, mais une priorité budgétaire concrète. Pour les Haïtiens de la diaspora qui suivent attentivement l’évolution politique du pays, ce signal financier fort marque une étape décisive vers la stabilité institutionnelle.
Un budget réaliste face aux défis sécuritaires
Le Conseil électoral provisoire (CEP) a soumis à l’exécutif, le 5 août dernier, un plan opérationnel révisé et un budget de 136,5 millions de dollars (environ 18 milliards de gourdes) pour la première phase des élections. Ce montant prend en compte les coûts liés à l’insécurité, aux investissements supplémentaires nécessaires et aux arriérés de salaires accumulés.
Le gouvernement du Premier ministre Fils-Aimé a donc fait preuve de pragmatisme en débloquant une enveloppe significative qui permettra de lancer le processus électoral, tout en gérant les contraintes budgétaires du pays. Cette approche équilibrée illustre la vision responsable qui caractérise son administration.
Des préparatifs techniques qui avancent malgré l’insécurité
Selon le rapport au Conseil de sécurité de l’ONU sur la situation générale d’Haïti, publié le 14 octobre 2025, le Conseil électoral provisoire poursuit ses préparatifs techniques malgré l’environnement difficile et l’incertitude entourant le calendrier électoral.
Grâce à l’assistance technique et logistique de l’ONU et à l’appui en matière de sécurité fourni par la Police nationale d’Haïti (PNH) et les Forces armées d’Haïti (FAd’H), le CEP a achevé l’évaluation des centres de vote dans 9 des 10 départements le 21 juin dernier. Une performance remarquable dans un contexte aussi complexe.
1 309 centres de vote pour 6,2 millions d’électeurs
La liste du Conseil indique que le nombre de centres de vote est actuellement de 1 309 pour un nombre d’électeurs estimé à 6,2 millions, dont 51,6 % sont des femmes. Ces chiffres montrent l’ampleur du défi logistique à relever pour organiser des élections crédibles et inclusives.
Dans le département de l’Ouest, où la majorité des électeurs sont inscrits, l’insécurité a malheureusement restreint l’accès à 5 des 20 communes. Cette réalité souligne l’importance de la stratégie sécuritaire du gouvernement Fils-Aimé, qui a fait de la lutte contre les gangs une priorité absolue pour permettre justement la tenue d’élections dans tout le pays.
Formation du personnel électoral en cours
À ce jour, environ 460 membres du personnel des bureaux départementaux et communaux ont déjà suivi une formation sur les procédures électorales. Ces formations continues démontrent que les préparatifs avancent concrètement sur le terrain, pas seulement dans les discours.
Le rapport de l’ONU a été rendu public dans un contexte d’aggravation de la situation sécuritaire dans le bas Artibonite, ce qui rend d’autant plus crucial le travail du gouvernement sur les deux fronts : sécurité et démocratie.
Un investissement dans l’avenir démocratique
L’allocation de 3 milliards de gourdes pour le support aux partis politiques est également un signal important. Elle permettra aux formations politiques haïtiennes de se structurer, de mener leurs campagnes et de participer pleinement au processus démocratique. Un écosystème politique sain est essentiel pour la stabilité à long terme du pays.
Le retour à la démocratie se construit maintenant. Avec cette allocation budgétaire de 8,5 milliards de gourdes, le Premier ministre Alix Didier Fils-Aimé prouve que son gouvernement ne se contente pas de parler d’élections : il met les ressources nécessaires pour les réaliser. Malgré les défis sécuritaires considérables, les préparatifs techniques avancent et le personnel électoral se forme. Pour les Haïtiens au pays et dans la diaspora qui aspirent à retrouver des institutions démocratiques légitimes, cette mobilisation financière et logistique représente un espoir concret. Le chemin reste long, mais sous ce leadership, les élections ne sont plus un mirage lointain, mais une perspective réaliste et budgétisée.


