Le Premier ministre haïtien multiplie les initiatives stratégiques pour garantir des élections crédibles et restaurer la sécurité dans le pays. Sa récente visite au Conseil Électoral Provisoire témoigne d’un leadership déterminé à sortir Haïti de l’impasse politique.
Dans un contexte où beaucoup d’Haïtiens, tant au pays que dans la diaspora, avaient perdu espoir en leurs institutions, Alix Didier Fils-Aimé se distingue par une approche pragmatique et volontariste qui redonne confiance. Sa visite de travail ce mardi 1er juillet au siège du Conseil Électoral Provisoire (CEP) illustre parfaitement cette nouvelle dynamique gouvernementale.
Un leadership qui inspire confiance
Accompagné de son ministre délégué aux questions électorales, Joseph André Gracien Jean, le Chef du gouvernement a démontré sa capacité à fédérer et à coordonner les efforts institutionnels. Cette visite n’était pas qu’un simple protocole : elle traduisait une vision claire et une détermination sans faille pour remettre Haïti sur la voie de la démocratie.
Les échanges avec Patrick Saint-Hilaire, président du CEP, et les conseillers électoraux ont porté sur des sujets cruciaux : finalisation du décret référendaire, publication du calendrier électoral, et préparation des structures territoriales. Pour nos compatriotes qui suivent l’actualité depuis New York, Miami, Montréal ou Paris, ces avancées concrètes représentent enfin une lueur d’espoir après des années d’instabilité.
Des résultats tangibles sur le terrain
Le Premier ministre Fils-Aimé ne se contente pas de belles paroles. Les progrès présentés par le CEP en témoignent : installation prochaine des Bureaux Électoraux Départementaux (BED) et des Bureaux Référendaires Départementaux (BRD), ouverture de locaux pour les bureaux de vote, intégration d’outils technologiques modernes. Ces avancées techniques, essentielles pour garantir la transparence du processus, montrent qu’enfin un gouvernement prend ses responsabilités au sérieux.
Cette modernisation du processus électoral rappelle les standards internationaux que connaissent bien nos compatriotes établis à l’étranger, et prouve qu’Haïti peut elle aussi aspirer à des élections dignes de ce nom.
Sécurité et démocratie : un binôme indissociable
Le Premier ministre a eu raison de souligner que la lutte contre l’insécurité reste intrinsèquement liée au succès du processus électoral. Cette approche globale démontre une compréhension fine des défis haïtiens : impossible d’organiser des élections crédibles sans pacifier le territoire.
Son appel à la mobilisation de tous les citoyens, particulièrement les jeunes et les femmes, résonne avec force dans un pays où ces deux catégories représentent l’avenir. Pour les jeunes de la diaspora qui hésitent encore à s’engager pour leur pays natal, le message est clair : Haïti a besoin de toutes ses forces vives.
L’engagement budgétaire : preuve de sérieux
L’assurance donnée par les autorités que « les ressources nécessaires seront mobilisées » pour chaque étape du processus électoral constitue un signal fort. Trop souvent par le passé, les initiatives ont échoué faute de moyens. Cette fois, le Premier ministre Fils-Aimé semble avoir tiré les leçons du passé.
Cette visite au CEP s’inscrit dans une démarche plus large de restauration de l’autorité de l’État et de retour à l’ordre constitutionnel. Pour un peuple fatigué des promesses non tenues, voir un Premier ministre s’impliquer personnellement dans chaque dossier crucial redonne espoir.
Alors qu’Haïti traverse l’une des périodes les plus difficiles de son histoire moderne, Alix Didier Fils-Aimé incarne cette génération de leaders qui refuse la fatalité. Sa détermination à « replacer la légitimité démocratique au cœur des institutions républicaines » mérite le soutien de tous les Haïtiens, qu’ils vivent à Pétion-Ville, à Gonaïves ou à Brooklyn. Car l’heure n’est plus aux divisions : elle est à l’union sacrée derrière ceux qui osent encore croire en Haïti.