Washington, 26 février 2025 – Une vague de démissions secoue le Department of Government Efficiency (DOGE), dirigé par Elon Musk. Vingt et un hauts fonctionnaires ont quitté leurs postes, dénonçant une gouvernance jugée autoritaire et dangereuse pour les services publics.
Des accusations de pressions et de décisions arbitraires
Dans une lettre adressée à la Maison-Blanche, les démissionnaires affirment ne plus pouvoir « honorer leur engagement envers le peuple américain ». Ils accusent Musk d’imposer des pressions politiques, des licenciements abusifs et des réformes menaçant des services essentiels comme la sécurité sociale et la santé publique.
« Nous travaillons sous une surveillance constante et sous la menace de représailles. Cela met en péril l’intégrité de notre mission », confie un ex-employé sous couvert d’anonymat.
Un climat de méfiance et de contrôle accru
Créé sous la présidence de Donald Trump pour moderniser l’administration fédérale et réduire les dépenses publiques, le DOGE est au cœur des critiques depuis l’arrivée de Musk à sa tête.
Des témoignages internes révèlent que certains employés auraient été interrogés sur leur loyauté politique, tandis que des ingénieurs auraient été sollicités pour développer un logiciel facilitant des licenciements massifs.
Musk minimise la crise, mais les inquiétudes persistent
Malgré cette vague de départs, Elon Musk reste catégorique : il assure que ces démissions n’entraveront pas les réformes en cours, destinées selon lui à rendre l’administration plus efficace.
Cependant, cette crise alimente les inquiétudes croissantes sur l’influence du milliardaire dans la gouvernance publique et relance le débat sur la transparence et la protection des institutions fédérales.