Washington, 8 mars 2025 – Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a affirmé ne pas avoir à s’excuser auprès de son homologue américain Donald Trump, après une confrontation tendue à la Maison-Blanche. Cet affrontement verbal, retransmis devant les caméras du monde entier, témoigne des tensions croissantes entre Washington et Kiev dans la gestion du conflit en Ukraine.
Une relation sous pression
Lors d’une interview accordée à Fox News, Volodymyr Zelensky a tenu à clarifier sa position :
« Je respecte le président Trump et le peuple américain, mais je dois être honnête et direct. Personne ne veut la paix plus que nous. »
Alors que l’Ukraine dépend du soutien américain pour repousser l’invasion russe, Zelensky a exprimé son inquiétude face à l’attitude de Donald Trump, l’invitant à soutenir plus fermement Kiev face à Moscou.
Un échange explosif au Bureau ovale
La rencontre à la Maison-Blanche a rapidement dégénéré. Pendant de longues minutes, Donald Trump, Zelensky et le vice-président JD Vance ont échangé des propos virulents, se coupant fréquemment la parole.
Le président américain a vivement critiqué la stratégie ukrainienne, déclarant :
« Vous vous êtes mis dans une très mauvaise posture. Vous jouez avec la vie de millions de personnes. Vous jouez avec la Troisième Guerre mondiale. »
Il a également menacé son homologue :
« Concluez un accord avec la Russie, ou nous vous laisserons tomber. »
Pris de court, mais déterminé, Zelensky a riposté en interpellant JD Vance :
« Avez-vous déjà mis les pieds en Ukraine pour comprendre nos souffrances ? »
L’altercation s’est terminée brutalement lorsque Donald Trump a mis fin à l’entretien, annulant la conférence de presse prévue.
Trump affiche sa proximité avec Poutine
Avant cet échange tendu, Donald Trump avait assuré soutenir l’Ukraine, se félicitant d’un accord « très équitable » sur l’accès aux ressources ukrainiennes. Pourtant, ce texte, qui devait être signé dans la journée, est désormais en suspens.
Dans un contraste saisissant, le président américain a réaffirmé sa confiance en Vladimir Poutine, avec qui il dit avoir eu de nombreuses conversations récentes. Refusant de considérer Moscou comme responsable du conflit, il a appelé à un cessez-le-feu immédiat, estimant que Zelensky refusait d’y adhérer.
Alors que l’Ukraine lutte pour sa survie face à l’invasion russe, cette rupture apparente entre Washington et Kiev marque un tournant dans la guerre, mettant en péril l’aide occidentale à l’Ukraine.