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    Home » Affaire Saint-Fleur : la PNH sanctionne les policiers impliqués dans l’agression du 18 mai

    Affaire Saint-Fleur : la PNH sanctionne les policiers impliqués dans l’agression du 18 mai

    Par Jonathan Pierre-Louismai 20, 20255 Mins Lecture Société
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    Suite aux violences perpétrées contre un enseignant lors des célébrations de la fête du Drapeau, les autorités policières ont réagi promptement. Trois agents de Politour font l’objet de mesures conservatoires, mais le milieu éducatif reste vigilant et exige une justice exemplaire.

    Une réaction rapide face à l’indignation nationale

    Moins de 48 heures après l’agression du professeur Williamson Saint-Fleur à la cathédrale du Cap-Haïtien, l’Inspection générale de la Police nationale d’Haïti (IGPNH) a pris des mesures conservatoires contre les trois policiers impliqués. Cette décision, annoncée le 19 mai par Lionel Lazarre, porte-parole adjoint de la PNH, intervient alors que l’affaire a provoqué une vague d’indignation sans précédent dans tout le pays et au sein de la diaspora haïtienne.

    « Une enquête est ouverte pour faire toute la lumière sur cet incident », a précisé M. Lazarre, sans toutefois détailler la nature exacte des mesures conservatoires imposées aux agents de la Police touristique (Politour) mis en cause.

    Pour de nombreux Haïtiens, cette réaction rapide témoigne de l’ampleur de la mobilisation et de la pression populaire qui s’est exercée depuis la diffusion des images de l’agression sur les réseaux sociaux. Des images qui montraient le professeur Saint-Fleur malmené par les forces de l’ordre en pleine célébration nationale, devant des témoins stupéfaits.

    Des preuves accablantes et une mobilisation efficace

    La rapidité de cette décision s’explique en grande partie par l’existence de preuves irréfutables. De nombreux témoins ont filmé la scène avec leurs téléphones portables, et les vidéos, devenues virales en quelques heures, ne laissaient guère de place au doute quant à la brutalité des faits.

    « C’est la force des réseaux sociaux qui a permis cette réactivité. Sans ces images, nous serions encore à attendre une hypothétique réaction des autorités », confie Maître Guerline Joseph, avocate spécialisée dans les droits humains, que nous avons contactée pour l’occasion.

    Pour les organisations du secteur éducatif, cette mobilisation numérique représente une évolution notable dans leur capacité à documenter et à dénoncer les abus. L’Association nationale des Normaliens Indépendants d’Haïti (ANNIH), qui a été parmi les premières à réagir, salue cette avancée tout en restant vigilante quant aux suites judiciaires.

    « Nous avons maintenant appris à utiliser les outils modernes pour documenter les violations de nos droits. C’est un changement majeur qui donne plus de poids à nos revendications », explique un représentant de l’ANNIH.

    Entre satisfaction et méfiance : les réactions du monde éducatif

    Si la décision de l’IGPNH a été accueillie favorablement par la communauté éducative, celle-ci reste néanmoins prudente. Pour l’Union nationale des Normaliens et Normaliennes d’Haïti (UNNOH), qui avait vivement dénoncé l’agression dans une note publiée lundi, ces mesures conservatoires ne sont qu’une première étape.

    « Nous exigeons des sanctions exemplaires, à la hauteur de l’affront fait non seulement au professeur Saint-Fleur, mais à toute la profession enseignante », déclare un porte-parole de l’organisation.

    Dans les écoles du Cap-Haïtien et d’ailleurs, l’incident a suscité de nombreux débats. Certains établissements ont même organisé des séances de discussion avec les élèves pour aborder les questions de citoyenneté, de droits et de respect mutuel que soulève cette affaire.

    À Port-au-Prince, des rassemblements spontanés d’enseignants et d’étudiants ont eu lieu devant le ministère de l’Éducation nationale et celui de la Justice pour demander des sanctions exemplaires contre les policiers impliqués.

    Des défis plus larges à relever

    Pour de nombreux observateurs, cette affaire met en lumière des problèmes structurels qui dépassent largement le cas individuel du professeur Saint-Fleur. Elle révèle les tensions persistantes entre les forces de l’ordre et les citoyens, mais aussi le manque de formation des policiers en matière de droits humains.

    « Il ne suffira pas de sanctionner ces trois policiers. C’est toute la formation et la culture policière qu’il faut repenser », estime Jacques Normil, ancien commissaire de police reconverti dans l’enseignement des droits civiques.

    Le secteur éducatif, déjà en grève depuis cinq mois pour réclamer de meilleures conditions de travail et une revalorisation des salaires, pourrait utiliser cette affaire comme un levier supplémentaire pour faire entendre ses revendications plus générales.

    Un test pour les institutions haïtiennes

    L’affaire Saint-Fleur représente également un test crucial pour les institutions haïtiennes, notamment le système judiciaire. Dans un pays où l’impunité reste un problème majeur, la manière dont sera traitée cette agression pourrait constituer un précédent important.

    « Ce sera un cas d’école. Soit la justice fonctionne et impose des sanctions proportionnées, soit nous assisterons à un nouvel exemple d’impunité qui ne fera qu’aggraver la défiance envers les institutions », analyse Maître Joseph.

    Pour l’heure, ni le ministère de l’Éducation nationale, ni celui de la Justice n’ont fait de déclaration officielle sur l’affaire. Le Premier ministre Alix Didier Fils-Aimé et le Conseil présidentiel de Transition (CPT) gardent également le silence, ce qui suscite des critiques dans les rangs des organisations syndicales.

    Alors que le professeur Williamson Saint-Fleur se remet progressivement de ses blessures, entouré du soutien de ses collègues et élèves, toute la nation haïtienne attend désormais que justice soit rendue. Plus qu’une simple affaire de violence policière, ce dossier est devenu le symbole d’une lutte plus large pour la dignité enseignante et le respect des droits fondamentaux en Haïti.

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