Washington, 16 janvier 2025 – Le sénateur de Floride, Marco Rubio, a déclaré mercredi que l’éventualité d’une intervention militaire américaine en Haïti n’était pas à l’ordre du jour pour l’administration de Donald Trump, qui s’apprête à entamer un nouveau mandat. Rubio a insisté sur la nécessité d’une approche multinationale coordonnée, plutôt qu’une action unilatérale des États-Unis, pour répondre à la crise sécuritaire qui secoue le pays.
Une réponse internationale plutôt qu’américaine
Selon Rubio, Haïti fait face à une situation complexe nécessitant une coopération internationale renforcée. « La sécurité en Haïti ne peut être rétablie par une seule nation. Il est crucial de mobiliser un soutien global, comme l’a commencé l’administration Biden », a-t-il affirmé lors d’un point de presse à Washington.
Le sénateur a également rappelé que les précédentes interventions militaires américaines dans la région n’ont pas toujours eu les résultats escomptés, plaidant pour une approche diplomatique et logistique qui engagerait plusieurs partenaires internationaux.
Un appel à une mobilisation régionale
Rubio a salué les efforts déjà en cours, notamment ceux menés par l’Organisation des États Américains (OEA) et certains pays caribéens, tout en appelant à un renforcement de la présence des Nations Unies pour stabiliser Haïti. « Le rôle des États-Unis doit être celui d’un facilitateur et d’un partenaire stratégique, pas celui d’un acteur principal sur le terrain, » a-t-il ajouté.
Les priorités de l’administration Trump
Alors que Donald Trump s’apprête à revenir à la Maison Blanche, Rubio a assuré que l’administration entrante surveille de près la situation en Haïti. Toutefois, les priorités immédiates semblent orientées vers les affaires intérieures et la réorganisation de la politique étrangère, notamment en Amérique latine et dans les Caraïbes.
En conclusion, Marco Rubio a réitéré son engagement envers la communauté haïtienne en Floride, affirmant qu’il continuerait à défendre une réponse internationale efficace et humaine à la crise actuelle.