Le roi d’Angleterre et son épouse sortent du silence après la tuerie qui a fait 11 morts dans un lycée autrichien. Une tragédie qui résonne jusqu’aux plus hautes sphères européennes et rappelle la vulnérabilité de nos jeunes face à la violence.
La nouvelle a secoué l’Europe entière. Mardi 10 juin, un ancien élève a ouvert le feu devant le lycée Dreierschutzengasse de Graz, en Autriche, tuant 11 personnes dont plusieurs adolescents, avant de retourner l’arme contre lui. Deux jours plus tard, Charles III et Camilla ont tenu à exprimer publiquement leur émotion et leur solidarité avec le peuple autrichien.
Un message royal empreint d’émotion
Dans un communiqué publié sur Instagram ce jeudi 12 juin, le souverain britannique n’a pas caché son bouleversement. « Mon épouse et moi-même sommes profondément choqués et peinés d’apprendre les événements incroyablement tragiques survenus à l’école Dreierschutzengasse de Graz », a déclaré Charles III.
Le roi a particulièrement insisté sur le caractère symbolique du lieu de cette tragédie : « Les écoles devraient être des lieux de refuge et d’apprentissage, ce qui rend d’autant plus épouvantable cette effroyable attaque contre les élèves et le personnel. » Des mots qui résonnent avec force alors que la sécurité scolaire devient un enjeu majeur dans nos sociétés.
Une tragédie qui touche aussi la France
Parmi les victimes figure Léo, un Franco-Autrichien de 17 ans, rappelant que ces drames n’ont pas de frontières. Le père de l’adolescent, dans un témoignage bouleversant accordé à RTL, a confié avoir été « avisé officiellement de son décès à 18h30 par la venue de la police à notre domicile ». Une douleur qui illustre comment ces tragédies brisent des familles au-delà des frontières nationales.
Pour nos compatriotes haïtiens, cette histoire peut évoquer des souvenirs douloureux. Combien de familles haïtiennes ont vécu cette même angoisse lors des épisodes de violence qui ont marqué notre pays ? La douleur d’un parent qui perd son enfant est universelle, qu’elle survienne à Graz, à Port-au-Prince ou ailleurs.
L’Autriche en deuil national
Depuis mercredi 11 juin, l’Autriche observe trois jours de deuil national, les drapeaux en berne témoignant de l’ampleur du choc ressenti par la nation. Graz, deuxième ville du pays, se retrouve marquée à vie par cette tragédie qui rappelle la fragilité de nos sociétés face aux actes de violence extrême.
Le geste de Charles III s’inscrit dans une tradition de solidarité européenne face aux tragédies. « Nos pensées et nos prières les plus sincères accompagnent les familles de toutes les personnes décédées ou blessées. Nous adressons nos plus sincères condoléances à tous les Autrichiens en ce moment de profonde détresse », a conclu le monarque britannique.
Un écho mondial aux préoccupations sécuritaires
Cette fusillade scolaire rappelle malheureusement d’autres tragédies similaires qui ont marqué l’actualité internationale ces dernières années. Elle soulève des questions universelles sur la prévention de la violence, l’accompagnement des jeunes en détresse et la sécurité dans nos établissements scolaires.
Face à de telles tragédies, les mots semblent toujours insuffisants. Mais ils témoignent d’une solidarité humaine qui transcende les frontières. Pour nous Haïtiens, qui connaissons la douleur de la violence, cette solidarité internationale rappelle l’importance de rester unis face aux épreuves, où qu’elles surviennent dans le monde.