Une attaque d’une ampleur inédite secoue le Moyen-Orient. Israël a lancé vendredi des frappes massives contre l’Iran, tuant les plus hauts dirigeants militaires iraniens et visant des sites nucléaires. Une escalade qui fait craindre une guerre régionale généralisée et qui pourrait impacter directement la diaspora haïtienne au Moyen-Orient.
Une attaque sans précédent qui décapite l’armée iranienne
L’opération israélienne de vendredi restera dans les annales comme l’une des plus audacieuses de l’histoire militaire moderne. En quelques heures, Israël a réussi à éliminer l’élite militaire iranienne : le chef d’état-major de l’armée Mohammad Bagheri, le commandant des Gardiens de la Révolution Hossein Salami, et le chef de leur force aérospatiale Ali Hajizadeh sont tous tombés sous les bombes israéliennes.
Plus troublant encore, six scientifiques du programme nucléaire iranien ont également péri dans ces frappes. Pour comprendre l’ampleur de cette décapitation, c’est comme si en une seule nuit, les plus hauts gradés de l’armée haïtienne et les cerveaux de nos institutions clés étaient simultanément éliminés.
L’armée israélienne a mobilisé environ 200 avions pour cette opération qui a visé une centaine de cibles à travers l’Iran, du centre d’enrichissement d’uranium de Natanz aux bases militaires de Hamedan, à plus de 300 kilomètres de Téhéran.
« Les portes de l’enfer » : l’Iran promet une riposte terrible
La réaction iranienne ne s’est pas fait attendre. Le nouveau chef des Gardiens de la Révolution, Mohammad Pakpour, rapidement nommé pour remplacer son prédécesseur tué, a promis à Israël « les portes de l’enfer ». Le ministre des Affaires étrangères Abbas Araghchi a qualifié l’attaque de « déclaration de guerre » et promis une riposte « assurément vigoureuse ».
Dans les rues de Téhéran, des manifestants ont scandé « Mort à Israël, mort à l’Amérique! » pendant que les habitants faisaient la queue devant les stations-service, signe d’une population qui se prépare au pire. L’Iran a déjà riposté en lançant une centaine de drones vers Israël, tous interceptés selon l’armée israélienne.
Une guerre qui menace toute la région
Ce conflit ouvert entre Israël et l’Iran fait trembler tout le Moyen-Orient, région où vivent et travaillent de nombreux Haïtiens. Des pays du Golfe où notre diaspora est présente aux territoires palestiniens, personne n’échappera aux conséquences de cette escalade.
Les compagnies aériennes ont déjà commencé à annuler ou dérouter leurs vols, les cours du pétrole s’envolent, et plusieurs ambassades israéliennes à travers le monde ont fermé leurs portes. Pour les Haïtiens vivant dans la région, particulièrement ceux qui travaillent dans les pays du Golfe, la situation devient préoccupante.
Trump menace, les négociations s’effondrent
Le président américain Donald Trump a durci le ton, exhortant l’Iran à « conclure un accord » sur le nucléaire « avant qu’il ne reste plus rien » et prévenant que les « prochaines attaques » seraient « encore plus brutales ». Des mots qui sonnent comme un ultimatum.
Ces frappes interviennent à deux jours seulement de négociations indirectes prévues dimanche à Oman entre Téhéran et Washington sur le programme nucléaire iranien. Des discussions désormais compromises, voire impossibles après cette escalade militaire.
Le spectre de la bombe atomique
Au cœur de cette crise se trouve la question nucléaire. Israël affirme disposer de renseignements prouvant que l’Iran s’approchait du « point de non-retour » vers la bombe atomique. Le site de Natanz, principal centre d’enrichissement d’uranium iranien, a été « visé plusieurs fois » selon la télévision d’État iranienne.
L’Iran enrichit actuellement son uranium à 60%, un niveau que seuls les États dotés d’armes nucléaires atteignent habituellement. Il suffit de passer à 90% pour fabriquer une bombe. Une course contre la montre qui explique l’urgence israélienne.
Une région en ébullition, des conséquences mondiales
L’expert Fawaz Gerges de la London School of Economics ne mâche pas ses mots : Israël a « déclaré une guerre totale contre l’Iran » et cette attaque est « la première d’une série dans une guerre à grande échelle ». Selon lui, les objectifs israéliens visent même « un changement de régime » à Téhéran.
Pour nous Haïtiens, cette crise rappelle douloureusement que les conflits internationaux ont des répercussions directes sur notre diaspora. Nos compatriotes du Moyen-Orient, nos envois de fonds, notre approvisionnement énergétique – tout peut être affecté par cette escalade.
Le Conseil de sécurité de l’ONU se réunit en urgence, mais la machine de guerre semble déjà en marche. Reste à savoir si la communauté internationale parviendra à éviter l’embrasement généralisé que tout le monde redoute.