À la veille de la fête du drapeau, le Premier ministre Alix Didier Fils-Aimé galvanise étudiants et enseignants au Cap-Haïtien, annonçant un investissement de 3 milliards de gourdes pour le Grand Nord. Un élan d’espoir pour un pays en quête de renouveau ?

Un message d’unité à la veille d’une fête symbolique

Ce 17 mai 2025, à la veille de la Fête du Drapeau et de l’Université, le Cap-Haïtien a vibré d’une énergie particulière. À l’Université Publique du Nord (UPNCH), le Premier ministre Alix Didier Fils-Aimé, accompagné de son équipe gouvernementale, a participé à une cérémonie vibrante, entouré d’étudiants, d’enseignants et d’acteurs locaux. Cette visite, à un moment clé de l’histoire haïtienne, résonne comme un appel à l’unité pour les Haïtiens, qu’ils soient à Port-au-Prince, à Jacmel ou dans la diaspora à Miami et Montréal.

La Fête du Drapeau, célébrée chaque 18 mai, est un symbole de fierté nationale, rappelant la lutte pour l’indépendance. En choisissant ce moment pour s’adresser à la jeunesse, le Premier ministre ancre son message dans l’héritage de Toussaint et Dessalines, tout en regardant vers l’avenir.

Les enseignants, artisans de l’avenir

Dans un discours empreint de reconnaissance, le Premier ministre a salué les enseignants, qu’il a qualifiés de « gardiens du savoir et artisans de notre avenir ». De Léogâne à Fort-Liberté, ces éducateurs forment les générations qui porteront Haïti. « Ce sont eux qui nous montrent la voie », a-t-il déclaré, un message qui touche les salles de classe de Cité Soleil comme les écoles soutenues par la diaspora à Brooklyn.

Cette reconnaissance s’est traduite par des actes concrets. L’UPNCH a reçu un soutien financier immédiat, et le Premier ministre a annoncé un investissement massif de 3 milliards de gourdes dans le Grand Nord. Cet engagement, visant à renforcer l’éducation et le développement local, répond à un cri du cœur : réduire les inégalités entre la capitale et les régions, un sujet brûlant des mornes de Milot aux forums en ligne de la diaspora.

La jeunesse, au cœur du renouveau

« Haïti a besoin de votre énergie, de vos idées, de votre courage », a lancé le Premier ministre aux jeunes présents. Cet appel s’adresse aux étudiants du Cap-Haïtien, mais aussi à ceux de Carrefour, de Gonaïves ou de Boston, qui aspirent à un pays stable et juste. En plaçant la jeunesse au centre de la relance nationale, le gouvernement mise sur une génération confrontée à l’insécurité et au chômage, mais débordante de potentiel.

« Ses paroles m’ont donné envie d’agir pour mon pays », partage Jean, 20 ans, étudiant en agronomie à l’UPNCH. Ce sentiment d’espoir pourrait galvaniser les jeunes Haïtiens, ici et à l’étranger, pour transformer les défis en opportunités.

Un engagement concret pour l’éducation

La visite s’est prolongée par une tournée des installations de l’UPNCH, où le Premier ministre a échangé avec les responsables académiques sur les besoins urgents : salles de classe, équipements modernes, accès à internet. Ces discussions, ancrées dans la réalité, montrent une volonté de gouvernance pratique. Pour la diaspora, qui finance souvent des projets éducatifs en Haïti, cet engagement est un signal encourageant.

En reconnaissance de ses efforts, l’UPNCH a décerné au Premier ministre un certificat Honneur et Mérite, un geste symbolique qui scelle une collaboration prometteuse entre l’État et le monde académique.

Vers une Haïti plus unie

Cette visite, à la veille de la Fête du Drapeau, s’inscrit dans une stratégie plus large : renforcer la cohésion nationale et préparer des élections justes dans un climat sécurisé. En investissant dans le Nord, le gouvernement montre que chaque région compte, un message qui pourrait inspirer l’Artibonite, le Sud ou les Nippes. Pour les Haïtiens de la diaspora, cette démarche rappelle l’importance de rester connectés à la terre natale.

À nous d’écrire l’histoire

En quittant le Cap-Haïtien, le Premier ministre laisse un défi : faire de la Fête du Drapeau un tremplin pour le renouveau. Jeunes, enseignants, citoyens d’Haïti et de la diaspora, l’avenir est entre nos mains. Que vous soyez à Hinche, à Petit-Goâve ou à Paris, le 18 mai nous invite à célébrer, mais aussi à agir. Et si, ensemble, nous faisions renaître l’espoir d’une Haïti unie et prospère ?

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