Port-au-Prince, lundi 10 mars 2025 – Sous les directives du Premier ministre Alix Didier Fils-Aimé, le ministre de l’Intérieur et des Collectivités Territoriales, Paul Antoine Bien-Aimé, a procédé à l’installation des membres de la Commission Nationale de Démantèlement, de Désarmement et de Réintégration (CNDDR). Cette nouvelle structure, officialisée par un arrêté gouvernemental en Conseil des ministres le 21 février 2025, incarne la volonté des autorités de lutter efficacement contre l’insécurité qui sévit dans le pays.
Une mission clairement définie
Selon les orientations fixées par le chef du gouvernement, cette troisième version du CNDDR se voit attribuer une mission précise et urgente : établir une cellule de planification permettant d’accélérer le processus de réintégration sociale des jeunes en conflit avec la loi. L’objectif est de leur offrir une alternative viable pour une insertion positive au sein de la société, sans discrimination.
Un engagement ferme contre l’insécurité
La mise en place de cette commission témoigne une fois de plus de la détermination du gouvernement et du Conseil Présidentiel de Transition à résoudre la crise de sécurité qui pèse lourdement sur la population. L’insécurité demeure l’un des plus grands défis du pays, entravant le développement économique et social.
Un pas décisif vers la stabilité
Cette nouvelle version du CNDDR constitue une étape majeure dans la stratégie globale du gouvernement visant à ramener la paix et la stabilité. En renforçant le Plan national de sécurité, la commission s’emploiera à désarmer les groupes armés et à promouvoir la réintégration des anciens combattants et jeunes désœuvrés.
Dans cette optique, les autorités réitèrent leur engagement à travailler sans relâche afin de restaurer un climat de sécurité propice à la reconstruction nationale et au bien-être de chaque citoyen haïtien.