Lors d’un entretien exclusif sur Panel Magik, Leslie Voltaire, président du Conseil présidentiel de transition (CPT), a confirmé qu’il réagira ce 14 janvier à l’ultimatum lancé par le directoire de Fanmi Lavalas. Cette pression politique, relayée par Joël Édouard Vorbe sur les ondes de Magik 9 (100.9 FM), exige que le CPT se positionne sur plusieurs questions urgentes, notamment l’implication présumée de conseillers dans le scandale de corruption lié à la Banque nationale de crédit (BNC) et les mesures concrètes pour restaurer la sécurité dans le pays.
« Si rien n’est fait d’ici mi-janvier, nous constaterons la fin du CPT et le pays sera livré aux gangs », avait averti Joël Édouard Vorbe, soulignant la gravité de la situation.
Interrogé sur ces exigences, Leslie Voltaire a insisté sur la complexité de la tâche. Il a expliqué que des « moyens légaux » manquent au CPT pour statuer sur le sort des conseillers mis en cause. Selon lui, seule une mobilisation des partis politiques et de la société civile permettra de résoudre ces problèmes.
« Le CPT ne peut pas agir seul. C’est à la société et aux acteurs politiques de se concerter pour trouver une issue. »
Pour l’instant, les détails de sa réponse restent flous. L’annonce prévue ce 14 janvier sera décisive, alors que l’échéance fixée par Fanmi Lavalas expire demain, le 15 janvier. La réponse de M. Voltaire pourrait marquer un tournant dans la gestion de cette crise politique et sécuritaire.