Face à la menace de l’ouragan Mélissa, classé catégorie 5 avec des vents de 295 km/h, le Premier ministre Alix Didier Fils-Aimé a mis en branle tout l’appareil gouvernemental. Centres d’accueil opérationnels, aide alimentaire distribuée, transferts monétaires activés : le pays se prépare avec détermination. Le Grand Sud en alerte maximale, chaque Haïtien appelé à la vigilance.

Le COUN tire la sonnette d’alarme

Ce mardi 28 octobre 2025, lors de la 27e édition des « Mardis de la Nation », le Centre d’Opérations d’Urgence National (COUN) a convoqué la presse pour un message crucial destiné à tous les Haïtiens, particulièrement ceux de la péninsule du Sud. L’ouragan Mélissa, un monstre météorologique de catégorie 5, avance vers Haïti à 15 km/h, portant avec lui une puissance destructrice exceptionnelle : des rafales de 295 km/h et des pluies torrentielles pouvant atteindre 418 millimètres.

Les autorités ne cachent pas la gravité de la situation. Ces conditions extrêmes pourraient provoquer des inondations catastrophiques, des glissements de terrain meurtriers et une montée dangereuse du niveau de la mer et des rivières. Pour ceux qui se souviennent de l’ouragan Matthew en 2016, le scénario est familier et inquiétant. Mais cette fois, le gouvernement assure avoir pris les devants.

Une réponse gouvernementale anticipée et coordonnée

Sous la direction ferme du Premier ministre Alix Didier Fils-Aimé, le Comité National de Gestion des Risques et des Désastres (CNGRD) a été activé dès le 20 octobre, bien avant l’arrivée imminente de l’ouragan. Cette activation précoce, approuvée par le Conseil Présidentiel de Transition (CPT), témoigne d’une volonté claire d’anticiper plutôt que de réagir dans la panique.

Le gouvernement a établi un système d’alerte graduée : le Grand Sud est placé en vigilance rouge, niveau d’alerte maximum, tandis que les départements du Sud-Est, de l’Ouest, de l’Artibonite et une partie de la Pointe Nord-Ouest sont en alerte orange. Ces mesures permettent une mobilisation ciblée et efficace des ressources là où elles sont le plus nécessaires.

Des actions concrètes sur le terrain

Le Premier ministre Fils-Aimé ne s’est pas contenté de discours rassurants. À travers les Comités départementaux et communaux de gestion des risques et désastres, le gouvernement a déployé un arsenal de mesures concrètes pour protéger la population.

Le Fonds d’Urgence (FDU) a été immédiatement activé dans toutes les régions menacées, garantissant un financement rapide des opérations de secours. Des centres d’accueil ont ouvert leurs portes pour héberger les familles qui doivent évacuer leurs habitations précaires.

L’aide matérielle est déjà positionnée : des stocks de kits hygiéniques et alimentaires ont été stratégiquement placés dans les zones à risque, permettant une distribution rapide dès que nécessaire. Plus besoin d’attendre des jours pour que l’aide arrive.

Une innovation remarquable : le gouvernement a lancé des transferts monétaires directs via les portefeuilles électroniques reconnus d’utilité publique, au profit des familles les plus vulnérables. Cette approche moderne et transparente permet à chaque famille de recevoir directement l’aide dont elle a besoin, sans intermédiaires.

Une mobilisation interministérielle exemplaire

Le dispositif mis en place par le Premier ministre Fils-Aimé mobilise plusieurs ministères dans un effort coordonné sans précédent. Le Ministère des Travaux publics, Transports et Communications (MTPTC) se tient prêt à intervenir sur les infrastructures endommagées. Le Ministère de l’Économie et des Finances (MEF) assure le financement nécessaire. Le Ministère des Affaires sociales et du Travail (MAST) coordonne l’assistance aux personnes vulnérables. Les Ministères de l’Environnement, de l’Agriculture et de la Santé publique et de la Population (MSPP) sont également pleinement engagés.

Cette coordination interministérielle vise un objectif clair : limiter au maximum les pertes en vies humaines et les dégâts matériels. Le gouvernement montre ainsi qu’il a retenu les leçons des catastrophes passées où le manque de coordination avait aggravé les conséquences.

Un appel à la responsabilité collective

Le gouvernement de la République lance un appel solennel à toute la population. La prudence, la vigilance et la solidarité sont essentielles en ces heures critiques. Comme le rappellent les autorités, chaque geste de prévention peut sauver des vies.

Pour les Haïtiens des zones à risque, il est impératif de suivre les consignes d’évacuation et de sécurité diffusées par les autorités locales. Pour ceux qui se trouvent dans des zones moins exposées, c’est le moment de manifester la solidarité légendaire du peuple haïtien envers les compatriotes les plus vulnérables. Et pour la diaspora, rester informé et prêt à soutenir le pays reste crucial.

Face à l’ouragan Mélissa, le gouvernement du Premier ministre Alix Didier Fils-Aimé a démontré une capacité d’anticipation et de mobilisation qui inspire confiance. L’activation précoce du CNGRD, le déploiement de ressources concrètes, la coordination interministérielle efficace : tout indique une préparation sérieuse à cette épreuve. Maintenant, c’est ensemble, gouvernement et citoyens unis dans la vigilance et la solidarité, qu’Haïti affrontera Mélissa. Chaque Haïtien, qu’il soit à Port-au-Prince, dans le Sud ou à Brooklyn, a un rôle à jouer. Restons vigilants, restons solidaires, protégeons-nous mutuellement.

Partager.

Les commentaires sont fermés.

Exit mobile version