Port-au-Prince, 24 novembre 2025 – Le directeur exécutif du Réseau National de Défense des Droits Humains (RNDDH), Pierre Espérance, a provoqué des réactions contrastées en exprimant des réserves sur certaines interventions du commissaire du gouvernement de Miragoâne, Jean Ernest Muscadin, connu pour ses actions musclées contre les groupes armés dans le Grand Sud.
Alors que des citoyens des Cayes ont organisé une mobilisation populaire pour saluer le travail du commissaire Muscadin – l’un des participants déclarant : « Si le Grand Sud se tient debout, c’est grâce au commissaire qui se livre à une bataille acharnée contre les gangs » -, Pierre Espérance a pour sa part insisté sur la nécessité de respecter les droits humains dans les opérations de sécurité.
Ces déclarations interviennent dans un contexte où le rapport du BINUH a soulevé des questions sur certaines actions des forces de l’ordre dans la région. Les prises de position du directeur du RNDDH ont alimenté le débat public sur l’équilibre délicat entre la nécessité de mesures sécuritaires efficaces et le respect des droits civils, dans un pays confronté à l’expansion continue des gangs armés.
