Pour la deuxième fois, Donald Trump annonce le retrait des États-Unis de l’Unesco, critiquant une organisation jugée trop « woke ». Une décision qui pourrait impacter les programmes éducatifs et culturels en Haïti. Décryptage.
Les États-Unis quittent (encore) l’Unesco
Rebelote. Donald Trump, réélu en novembre 2024, a confirmé ce mardi 22 juillet 2025 le retrait des États-Unis de l’Unesco, effective au 31 décembre 2026. La raison invoquée ? L’organisation serait trop engagée dans des causes « woke » et aurait, selon la Maison-Blanche, « des positions en décalage avec les valeurs américaines ».
Cette décision n’est pas une première : en 2017, Trump avait déjà fait sortir son pays de l’agence onusienne, avant que Joe Biden ne réintègre les États-Unis en 2023. Un va-et-vient qui soulève des questions sur la stabilité du financement des projets internationaux, notamment en Haïti.
L’Unesco et Haïti : Un partenariat vital
L’Unesco joue un rôle clé dans plusieurs initiatives en Haïti, notamment dans la préservation du patrimoine culturel (comme le site historique de Sans-Souci), l’éducation et la reconstruction post-séisme. Le retrait américain pourrait affaiblir le budget de l’organisation, alors que les États-Unis étaient l’un de ses principaux contributeurs.
Pour la diaspora haïtienne, particulièrement engagée dans des projets éducatifs et culturels, cette décision pourrait compliquer les partenariats avec l’Unesco. Des programmes comme ceux soutenant les écoles en zones rurales ou la formation des enseignants pourraient être impactés.
Réactions internationales et position haïtienneLa France, par la voix d’Emmanuel Macron, a exprimé son « soutien indéfectible » à l’Unesco, tandis que le Quai d’Orsay regrette la décision américaine. Mais qu’en pense Haïti ?
Jusqu’ici, les autorités haïtiennes ne se sont pas exprimées officiellement. Pourtant, dans un contexte où le pays a besoin de soutien international, cette annonce pourrait inciter le gouvernement à renforcer ses alliances avec d’autres partenaires, comme l’Union européenne ou le Canada.
Et maintenant ?
Si le retrait des États-Unis est une mauvaise nouvelle pour l’Unesco, l’organisation a déjà prouvé sa résilience. Reste à savoir comment Haïti et sa diaspora pourront s’adapter à ce nouveau paysage.
Une question se pose : face aux défis économiques et sociaux, le pays devra-t-il compter davantage sur ses propres forces, ou trouver d’autres appuis internationaux ? La balle est dans le camp des décideurs… et des citoyens engagés.
Et vous, qu’en pensez-vous ? L’Unesco est-elle indispensable pour Haïti, ou faut-il repenser les modèles de coopération ? Partagez votre avis en commentaire.