Urgence nationale : le cri d’alarme du pouvoir de transition
Dans une déclaration officielle sans précédent, le Conseil Présidentiel de Transition (CPT) a tiré la sonnette d’alarme ce samedi 12 avril 2025 : des réseaux criminels internationaux, en collusion avec des acteurs politiques et économiques locaux, œuvreraient activement à faire d’Haïti un « Narco-État ».
« Le pays subit une attaque multidimensionnelle : violences armées, trafics d’armes et d’organes, et maintenant une tentative de prise de contrôle des institutions par des cartels de la drogue », peut-on lire dans la note présidentielle.
Les cinq fronts de la menace narcotique
- Infiltration politique : Des « acteurs économiques et politiques » accusés d’armer des jeunes pour des luttes partisanes.
- Réseaux transnationaux : Des flux financiers suspects détectés depuis l’étranger pour corrompre l’administration.
- Dérive gangrénique : Citation explicite de l’ex-président Michel Martelly, sanctionné en 2023 pour narcotrafic.
- Nouveau business sanguinaire : Preuves de trafic d’organes à Cité Soleil (corps mutilés signalés par l’ONU).
- Connexion européenne : Le gang « 5 Segonn » dirigé par Izo exporterait massivement de la cocaïne vers l’Europe.
« NON ! Haïti ne deviendra pas un Narco-État », martèle le CPT, rappelant la résilience historique du peuple haïtien.
L’effrayant rapport qui a mis le feu aux poudres
L’alerte fait écho aux révélations de l’Initiative mondiale contre le crime organisé (février 2024) :
- Des entreprises locales paieraient des gangs pour « services de protection ».
- Des ex-policiers impliqués sous Martelly recyclés dans le narcotrafic.
- 60% des kidnappings liés au financement des cartels, selon l’ONU.
Preuve accablante : À Canaan, des corps retrouvés sans reins ni foie – possible trafic vers des cliniques clandestines.
La réponse du CPT : entre détermination et défis
Le gouvernement promet :
✅ Un renforcement immédiat des contrôles aux frontières
✅ La traque des flux financiers illicites
✅ Une collaboration accrue avec Interpol et l’ONU
Mais…
- Aucun nom de politicien ou d’entreprise n’est cité malgré les allégations.
- La Mission Multinationale attend toujours son déploiement complet.
Interrogation majeure : Cette annonce marque-t-elle un tournant ou reste-t-elle un cri dans la tempête ?
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