Port-au-Prince, le 3 février 2025 – Les récentes attaques des groupes armés à Kenscoff ont forcé 1 669 personnes à fuir leur domicile, selon un rapport de l’Organisation internationale pour les migrations (OIM) publié ce lundi. Ces violences, survenues les 27 et 28 janvier, ont particulièrement touché la 2e section de Bongars et la 3e section de Sourcailles.

D’après l’OIM, 67 % des déplacés ont pu se réfugier chez des proches, tandis que 33 % ont été contraints de rejoindre trois camps de déplacés établis en urgence pour les accueillir.

Parallèlement, la situation sécuritaire reste préoccupante dans la capitale, où des violences dans les quartiers de Bas Peu de Chose et Morne à Turf ont entraîné le déplacement de 1 238 personnes, soit 288 ménages. Ces victimes ont été dirigées vers six sites d’accueil, dont quatre étaient déjà en place et deux ont été ouverts pour répondre à l’urgence de la situation.

Ces déplacements massifs mettent une pression considérable sur les infrastructures locales et les communautés d’accueil. Le besoin en aide humanitaire se fait de plus en plus criant, notamment en matière d’hébergement, de nourriture et de soins médicaux.

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