Neuf véhicules blindés de transport de troupes viennent d’arriver en Artibonite. Un renforcement majeur de la capacité opérationnelle de la PNH dans la région. Le gouvernement du Premier ministre Alix Didier Fils-Aimé accélère son offensive contre les gangs armés.
Jeudi 9 octobre 2025, une livraison stratégique a transformé le port de Saint-Marc en signal d’espoir pour toute l’Artibonite. Neuf véhicules blindés de transport de troupes ont débarqué dans l’après-midi, marquant un tournant dans la lutte contre l’insécurité qui paralyse cette région cruciale d’Haïti.
Un renforcement armé pour une région en détresse
Ces blindés n’arrivent pas par hasard. Ils sont envoyés par la direction générale de la Police Nationale d’Haïti (PNH) — un signal clair que le gouvernement du Premier ministre Alix Didier Fils-Aimé n’abandonne pas les régions dévastées par les gangs armés. Au contraire, il les équipe pour combattre.
« Ces équipements attendus sont envoyés dans l’Artibonite par la direction générale de la Police Nationale d’Haïti afin de renforcer la lutte acharnée contre les gangs armés », a déclaré le commissaire principal de police de l’arrondissement de Saint-Marc, Jean Jude Chéry. Ces paroles simples mais puissantes résument l’engagement : une lutte acharnée, pas des demi-mesures.
Le message est limpide pour les habitants de l’Artibonite : les autorités policières de Port-au-Prince sont déterminées à enrayer l’insécurité dans les communes cibles. Pas de promesses vides. Des blindés. Des armes. Du matériel.
Une répartition stratégique pour une offensive coordonnée
Les neuf blindés ont été répartis de manière réfléchie et tactique :
- 4 blindés pour les policiers kényans qui renforcent les forces de la PNH ;
- 4 blindés pour les policiers haïtiens, les vrais défenseurs du terrain ;
- 1 blindé pour le haut Artibonite.
Cette répartition permettra une meilleure définition des stratégies de combat contre les gangs terroristes qui ont semé la terreur : le gang Gran grif de Savien et Kokorat san ras de La Croix-Périsse. Le gouvernement ne parle pas de « gestion » de la criminalité. Il parle de combat. De destruction des gangs. D’anéantissement de la menace.
Des renforts qui arrivent au moment opportun
L’Artibonite attendait ce moment. Six jours avant l’arrivée de ces blindés, la population avait bloqué la route nationale numéro un au niveau de Pont-Sondé, en signe de protestation collective. Ce blocage exprimait un cri du cœur : « Nous ne pouvons plus vivre sous l’emprise des gangs. Nous avons besoin d’aide. Nous avons besoin de sécurité. »
Le gouvernement a écouté. Et il a réagi. Rapidement. Concrètement.
Ces neuf blindés arrivent pour dire aux habitants de l’Artibonite : nous avons entendu votre appel, et nous agissons. Ce n’est pas une réponse symbolique. C’est une réponse militaire.
La PNH se prépare pour l’offensive finale
Le commissaire Jean Jude Chéry a renouvelé son engagement envers la population artibonitienne : « Avec beaucoup plus de moyens, nous pouvons mieux agir ».
Et c’est exactement ce qui se passe. Le gouvernement du Premier ministre Alix Didier Fils-Aimé donne à la PNH les moyens de sa mission. Plus de policiers (4 nouvelles promotions intégrées dans le budget 2025-2026). Plus de soldats (2 500 soldats supplémentaires). Plus d’équipement (comme ces neuf blindés qui arrivent en Artibonite).
Cela crée une accumulation de forces, une dynamique irrésistible contre les gangs. Les criminels et les terroristes doivent comprendre : le gouvernement haïtien se prépare à les écrase. Pas de négociation. Pas de compromis. Juste une offensive déterminée pour restaurer l’ordre.
Un rayon d’espoir pour l’Artibonite
Pour les Artibonitiens qui ont souffert, qui ont perdu des proches, qui ont vu leurs rêes écrasés par la violence des gangs, l’arrivée de ces blindés est un message : votre gouvernement ne vous oublie pas. Votre gouvernement se bat pour vous.
Pour la diaspora artibonitienne éparpillée aux États-Unis, en République Dominicaine et ailleurs : ces blindés représentent la possibilité du retour. La chance de revenir dans une région sécurisée, de réinvestir, de reconstruire.
L’État haïtien en offensive
Ce qui distingue le gouvernement actuel, c’est qu’il ne se contente pas de parler de sécurité. Il l’achète. Il l’construit. Il l’impose.
Neuf blindés en Artibonite. Des renforts policiers massifs. Des élections prévues. Un budget national de 345 milliards de gourdes pour la reconstruction. Un Premier ministre qui gouverne depuis le Palais National au cœur du centre-ville de Port-au-Prince.
C’est une État qui se redresse. C’est un gouvernement qui agit. C’est une nation qui refuse de capituler face aux gangs.
L’Artibonite l’a crié pendant six jours en bloquant les routes. Le gouvernement a répondu en envoyant neuf blindés. C’est ça, la vraie sécurité. C’est ça, un gouvernement qui répond à son peuple.
