Sandra Paulémon, financière formée aux États-Unis, spécialiste en assurance et retraite, détentrice d’un MBA en administration, et ayant travaillé pour de grandes compagnies américaines, a refusé le poste de directrice adjointe de l’Office National d’Assurance-Vieillesse (ONA) qui lui avait été offert par le Conseil Présidentiel de Transition (CPT).
Ayant proposé un plan de relance qui avait suscité l’admiration des conseillers présidentiels, notamment Leslie Voltaire et Fritz Jean, elle s’est pourtant vu ravir le poste à la dernière minute. Selon des sources proches du dossier, le CPT, dont trois conseillers sont impliqués dans le scandale de la BNC,aurait préféré opter pour la continuité dans le mal en nommant Ronald Bazile, directeur de réseau au sein de l’institution pour les résultats que l’on sait.
Interrogée par notre rédaction, Sandra Paulémon a réagi avec fermeté : « Je constate que mon plan de réforme a été rejeté au profit du statu quo. S’ils choisissent la continuité, je n’ai d’autre choix que de me plier à leur décision. Mais il est hors de question que j’accepte le poste de directrice adjointe uniquement pour bénéficier de quelques privilèges. »
En parallèle, Sandra Paulémon, qui finalise actuellement sa thèse doctorale en politique publique, réaffirme son engagement à contribuer au changement en mettant ses compétences au service du pays.