En finale de la Coupe du Roi, Barcelone dompte encore son rival et enflamme les passions des fans haïtiens

Dans une finale épique de la Coupe du Roi, le FC Barcelone a battu le Real Madrid 3-2 après prolongation, décrochant son 32e titre et ravissant les fans haïtiens, de Port-au-Prince à Miami. Ce nouveau succès, porté par des stars comme Pedri et Jules Koundé, met le Barça sur la voie d’un triplé historique.

Une finale qui fait vibrer Séville

Samedi 26 avril 2025, le stade de La Cartuja à Séville a été le théâtre d’un Clásico mémorable. Pour la troisième fois cette saison, le FC Barcelone a dominé son rival éternel, le Real Madrid, dans un match haletant conclu 3-2 après prolongation. Dès la 28e minute, Pedri a mis le Barça sur orbite avec une frappe précise, faisant rugir les supporters haïtiens qui suivaient le match sur Canal+ ou via les réseaux sociaux.

Le Real Madrid, pugnace, a répondu par un coup franc somptueux de Kylian Mbappé à la 70e minute, suivi d’une tête puissante d’Aurélien Tchouaméni à la 77e. Mais la résilience catalane a prévalu : Ferran Torres a égalisé à la 84e minute, et Jules Koundé a scellé la victoire d’une frappe imparable à la 116e. « C’est le genre de match qui nous rappelle pourquoi on aime le foot ! » s’exclame Jean, un fan de Jacmel, sur X.

Le Real Madrid, bête noire sans réponse

Ce revers est un nouveau coup dur pour le Real Madrid, qui n’a pas trouvé la clé pour battre le Barça cette saison. Après une déroute 4-0 en Liga et une humiliation 5-2 en Supercoupe d’Espagne, les Merengues de Carlo Ancelotti semblent à court de solutions. « Le Barça, c’est notre zombi cette année », plaisante un supporter madrilène sur X, reprenant une expression bien connue en Haïti pour désigner une force irrésistible.

Pour les Haïtiens, ce Clásico résonne particulièrement. À Port-au-Prince, où les matchs du Barça rassemblent des foules dans les bars malgré l’insécurité, et à Miami, où la diaspora vibre au rythme des exploits de Lionel Messi (même absent), cette victoire est une bouffée de joie dans un quotidien difficile. « Quand le Barça gagne, c’est comme si on gagnait un peu nous aussi », confie Marie, une coiffeuse de Brooklyn.

Un triplé dans le viseur

Avec cette 32e Coupe du Roi, le FC Barcelone, sous la direction d’Hansi Flick, affiche une ambition dévorante. Leader de la Liga avec quatre points d’avance sur le Real Madrid et qualifié pour les demi-finales de la Ligue des Champions, le club catalan rêve d’un triplé historique (Liga, Coupe du Roi, Ligue des Champions). Flick, invaincu en finales officielles, a transformé le Barça en machine à gagner, porté par des joueurs comme Pedri, Torres et Koundé.

Cette dynamique rappelle l’âge d’or du Barça sous Pep Guardiola, une époque chérie par les fans haïtiens qui se souviennent des soirées endiablées à regarder Messi et Xavi. « Si le Barça fait le triplé, je fais la fête jusqu’à l’aube ! » promet un supporter de Cap-Haïtien sur WhatsApp, où les groupes de discussion foot explosent de passion.

Une saison blanche pour le Real ?

Pour le Real Madrid, l’enjeu est critique. Une défaite en Liga condamnerait les Merengues à une saison sans trophée, une rareté pour un club de ce calibre. Les fans haïtiens du Real, nombreux dans des quartiers comme Delmas, restent optimistes mais nerveux. « Mbappé doit se réveiller, sinon c’est fini », lance un jeune de Carrefour, reflétant l’urgence pour les Madrilènes de renverser la vapeur.

Pendant ce temps, le Barça envoie un message clair à l’Europe : personne ne les arrêtera facilement. Leur prochaine bataille en Ligue des Champions, face à des équipes comme Manchester City ou le Bayern Munich, sera scrutée par les Haïtiens, qui y verront une métaphore de leur propre résilience face aux défis.

Le football, une évasion pour les Haïtiens

Dans un Haïti où les gangs contrôlent 85 % de Port-au-Prince et où des institutions comme l’Hôpital de Mirebalais ferment, le football reste une échappatoire. Que ce soit dans les rues de Gonaïves, où les jeunes tapent le ballon malgré la peur, ou à Montréal, où la diaspora se réunit pour regarder les matchs, le Barça unit les Haïtiens dans la joie. Cette victoire rappelle aussi le talent de figures comme Melchie Dumornay, qui brille à Lyon et inspire la jeunesse haïtienne.

Alors, à nous, fans du ballon rond, de continuer à vibrer pour ces moments qui nous font oublier, l’espace d’un instant, nos épreuves. Le Barça va-t-il réaliser le triplé ? Et vous, comment célébrerez-vous si les Blaugranas soulèvent tous les trophées ? Partagez votre passion, car en Haïti, le football, c’est plus qu’un jeu, c’est un espoir !

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