Dans un match électrisant à Houston, la sélection mexicaine a battu les États-Unis 2-1 pour s’adjuger sa dixième Gold Cup, établissant un nouveau record dans l’histoire de la compétition. Une victoire qui fait vibrer toute l’Amérique latine, y compris nos compatriotes haïtiens passionnés de football.

Le football nord-américain a vécu des moments d’émotion intense ce dimanche 6 juillet au NRG Stadium de Houston. Dans une finale qui restera gravée dans les mémoires, le Mexique a une fois de plus prouvé sa suprématie régionale en dominant les États-Unis 2-1 pour remporter sa dixième Gold Cup, un record absolu dans l’histoire de cette compétition prestigieuse.

Un début de match en faveur des Américains

L’entame de partie souriait pourtant aux États-Unis. Dès la 4e minute, Chris Richards trouvait la faille dans une défense mexicaine encore endormie, offrant l’avantage aux Américains devant des milliers de supporters en délire. Pour les amateurs de football haïtiens qui suivaient la rencontre – et ils sont nombreux dans nos communautés de Miami, New York ou Montréal – ce but rapide promettait un spectacle de haute volée.

Cette ouverture du score rappelait d’ailleurs les débuts difficiles qu’avait connus notre sélection nationale lors de ses dernières participations à la Gold Cup. Comme nos Grenadiers, l’équipe mexicaine devait faire face à l’adversité et montrer son caractère pour renverser la situation.

La réaction mexicaine ne se fait pas attendre

Mais les Mexicains n’ont pas le même tempérament que certaines équipes de la région. Habitués aux grands rendez-vous et forts de leur expérience dans cette compétition – qu’ils ont déjà remportée neuf fois auparavant – ils ont rapidement remis les pendules à l’heure.

À la 27e minute, Raúl Jiménez, ce buteur prolifique que connaissent bien les supporters de Premier League, égalise d’une belle frappe après une action collective exemplaire. Ce but témoigne de la qualité technique mexicaine, cette école de football qui a toujours fasciné les jeunes talents haïtiens rêvant de percer sur la scène internationale.

Álvarez scelle le destin de la finale

Le tournant décisif intervient à la 77e minute, quand Edson Álvarez trouve le chemin des filets pour offrir la victoire à sa sélection. Ce but libère toute la passion mexicaine et provoque des scènes de liesse dans tout le stade, mais aussi dans les quartiers latinos de Houston et bien au-delà.

Pour nos compatriotes haïtiens établis aux États-Unis, cette victoire mexicaine résonne d’une manière particulière. Beaucoup partagent avec les Mexicains cette fierté latino-américaine face à la puissance nord-américaine, cette satisfaction de voir un pays voisin triompher sur le sol américain.

Un record historique pour El Tri

Avec cette dixième Gold Cup, le Mexique consolide sa position de puissance régionale incontournable. Ce record historique place définitivement El Tri au sommet de la hiérarchie CONCACAF, loin devant les États-Unis qui comptent désormais sept titres.

Cette performance mexicaine fait écho aux ambitions de notre propre sélection nationale. Nos Grenadiers, qui ont participé à plusieurs éditions de la Gold Cup, savent à quel point il est difficile de rivaliser avec de telles équipes. Le parcours mexicain peut servir d’inspiration pour nos jeunes footballeurs qui rêvent de porter haut les couleurs nationales.

Une leçon pour le football de la région

Au-delà du spectacle, cette finale illustre parfaitement le niveau croissant du football en Amérique du Nord et Centrale. Les équipes de la CONCACAF n’ont plus rien à envier à leurs homologues d’autres confédérations, et cette Gold Cup 2025 l’a encore démontré.

Pour Haïti, qui aspire à retrouver sa place sur la scène internationale, l’exemple mexicain est riche d’enseignements. Il montre qu’avec de la constance, de l’organisation et une vraie vision à long terme, il est possible de dominer une région et de s’imposer face aux favoris.

L’émotion au-delà des frontières

Cette victoire mexicaine a déclenché des célébrations dans toute l’Amérique latine. De Mexico à Miami, en passant par les communautés hispanophones de Los Angeles ou New York, c’est toute une culture qui vibre à l’unisson.

Nos compatriotes haïtiens, témoins privilégiés de ces émotions dans leurs villes d’adoption, comprennent mieux que quiconque ce que représente une telle victoire. Eux qui portent dans leur cœur l’espoir de voir un jour Haïti retrouver ses lettres de noblesse sur la scène footballistique internationale.

Cette Gold Cup 2025 restera donc dans les annales comme celle du record mexicain, mais aussi comme un rappel que le football demeure ce langage universel capable de transcender les frontières et d’unir les peuples dans la joie et la passion. Et qui sait ? Peut-être que dans quelques années, ce seront nos Grenadiers qui feront vibrer les stades de la région…

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