Washington, 28 janvier 2025 – L’administration de Donald Trump a annulé la prolongation du Statut de Protection Temporaire (TPS) accordée à plus de 600 000 Vénézuéliens résidant aux États-Unis. Cette décision, prise par la secrétaire à la Sécurité intérieure Kristi Noem, met fin à la mesure adoptée sous Joe Biden, qui garantissait 18 mois supplémentaires de protection contre l’expulsion et d’accès au permis de travail.

Un impact direct sur des milliers de migrants

Le TPS permet aux ressortissants de pays en crise de résider légalement aux États-Unis. Son extension sous Joe Bidenavait également bénéficié aux migrants du Salvador, d’Ukraine et du Soudan. Avec cette révocation, des centaines de milliers de Vénézuéliens risquent de perdre leur statut légal dès avril.

Le département de la Sécurité intérieure doit désormais trancher sur les protections en cours avant samedi, faute de quoi un renouvellement automatique de six mois s’appliquerait.

Un durcissement de la politique migratoire

Cette décision s’inscrit dans la ligne dure adoptée par Donald Trump en matière d’immigration. Dès son premier mandat, il avait tenté de supprimer le TPS, mais s’était heurté à l’opposition des tribunaux fédéraux.

Depuis son retour à la Maison-Blanche le 20 janvier 2025, il multiplie les mesures visant à restreindre les dispositifs humanitaires et à renforcer le contrôle des frontières.

Des réactions attendues

Le ministère de la Sécurité intérieure n’a pas encore réagi officiellement, mais la mesure suscite déjà des inquiétudes parmi les associations de défense des migrants. Elles redoutent une vague d’expulsions et une précarisation accrue des Vénézuéliens vivant aux États-Unis.

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