Dans un geste historique, le Premier ministre débloque une enveloppe exceptionnelle pour soutenir l’équipe nationale U17 à la Coupe du Monde 2025. Un pari sur la jeunesse qui dépasse le cadre sportif et vise à redonner espoir à tout un peuple.

Ce dimanche 25 août 2025 restera gravé dans l’histoire du football haïtien. Lors d’une cérémonie officielle empreinte d’émotion, le gouvernement d’Alix Didier Fils-Aimé a remis un chèque de 100 millions de gourdes à la Fédération haïtienne de football (FHF). Objectif : permettre aux jeunes Grenadiers de briller sur les pelouses du Qatar lors de la prochaine Coupe du Monde U17. Un investissement qui traduit bien plus qu’un simple soutien sportif.

Un Premier ministre visionnaire

Pour Alix Didier Fils-Aimé, ce financement s’inscrit dans une vision d’ensemble ambitieuse. « À travers ce financement, nous envoyons un signal fort : le sport est un pilier de notre identité, un levier de cohésion sociale et un outil de développement économique », a-t-il déclaré avec conviction. Des mots qui résonnent particulièrement dans un pays où la jeunesse cherche des modèles et des raisons d’espérer.

Le chef du gouvernement ne s’est pas contenté d’un geste ponctuel. Il a annoncé un partenariat de trois ans avec la FHF, qualifié d’historique par les dirigeants fédéraux. Cette alliance stratégique couvrira non seulement les compétitions internationales, mais aussi l’organisation des championnats, la formation des talents, la promotion du football féminin et le soutien aux clubs locaux.

Une stratégie globale pour le football haïtien

L’approche de Fils-Aimé dépasse largement le cadre des U17. Sa vision englobe toutes les sélections nationales : les filles entament les éliminatoires pour la Coupe du Monde 2027 et les Jeux olympiques de 2028, tandis que l’équipe masculine se bat pour décrocher son billet pour le Mondial 2026. Un calendrier chargé qui nécessite des moyens à la hauteur des ambitions.

« À chaque dribble, chaque passe, chaque but, ce sont 12 millions d’Haïtiens qui vibrent avec vous », a lancé le Premier ministre aux jeunes joueurs présents. Une phrase qui traduit parfaitement sa compréhension du rôle unificateur du football dans la société haïtienne.

Un message d’espoir à la jeunesse

Au-delà des considérations sportives, cette initiative porte un message social fort. Dans un contexte où les jeunes Haïtiens, qu’ils vivent dans les quartiers populaires de Port-au-Prince ou rêvent de partir rejoindre la diaspora, font face à de nombreux défis, le sport devient un échappatoire et une source d’inspiration.

« Il offre des alternatives aux jeunes face aux pièges de l’errance et de la violence », a insisté Fils-Aimé, touchant là une préoccupation majeure de son gouvernement. Cette approche pragmatique reconnaît que le sport peut jouer un rôle déterminant dans la construction d’une société plus stable et plus unie.

L’excellence haïtienne mise en avant

Le Premier ministre a également tenu à valoriser l’expertise locale. L’encadrement technique des U17 est assuré par d’anciens cadres du ministère de la Jeunesse et des Sports : Edzy César, Pierre-Richard Bouni, Alan Lui et le coach Sherry Pierre. Une continuité qui témoigne de la qualité de l’école haïtienne de football et de la volonté de faire confiance aux compétences nationales.

Cette approche s’inscrit dans une logique plus large de valorisation des talents haïtiens, un message particulièrement important pour les jeunes du pays comme pour ceux de la diaspora qui suivent avec attention les performances de leurs compatriotes.

Un investissement sur l’avenir

« La contribution apportée aujourd’hui est un pas dans la bonne direction. Mais ce n’est qu’un début. Et ce ne sera pas le dernier », a promis Fils-Aimé, montrant sa détermination à poursuivre cet effort sur la durée. Cette vision à long terme contraste avec les approches ponctuelles du passé et témoigne d’une maturité politique nouvelle.

Les jeunes Grenadiers ne se contenteront pas de la Coupe du Monde au Qatar. Leur calendrier prévoit des déplacements en Angleterre, en Égypte et au Venezuela, autant d’occasions d’accumuler de l’expérience internationale et de se mesurer aux meilleures équipes mondiales.

« L’union fait la force » comme fil conducteur

Tout au long de la cérémonie, Fils-Aimé et son gouvernement ont martelé un message d’unité nationale. « Nos U17 incarnent fièrement leur cri de ralliement : une équipe, une nation », rappelant que le sport peut servir de catalyseur pour rassembler un peuple autour de valeurs communes.

Dans une Haïti en quête de stabilité et de perspectives d’avenir, cette initiative du Premier ministre Fils-Aimé envoie un signal fort. Le football devient un outil de diplomatie, de développement social et de fierté nationale.

En misant sur ces jeunes talents, le chef du gouvernement parie sur l’avenir et offre à toute une génération la possibilité de porter haut les couleurs nationales. Au Qatar comme ailleurs, les jeunes Grenadiers porteront sur leurs épaules les rêves de tout un peuple qui aspire à écrire de belles pages de son histoire.

Partager.

Les commentaires sont fermés.

Exit mobile version