Les partis 21 Décembre et EDE appellent à une action plus musclée

Les partis haïtiens 21 Décembre et EDE ont salué la désignation des gangs Viv Ansanm et Gran Grif comme terroristes par les États-Unis le 2 mai 2025, mais exigent un plan concret pour éradiquer ces groupes. Une lueur d’espoir pour un peuple à bout de souffle.

Une décision applaudie, mais jugée incomplète
Le 2 mai 2025, les États-Unis ont officiellement inscrit Viv Ansanm et Gran Grif sur la liste des organisations terroristes internationales, une décision saluée par les partis haïtiens 21 Décembre et Engagés pour le Développement (EDE) dans une déclaration conjointe. « C’est une étape importante dans la lutte contre l’insécurité », écrivent-ils, rappelant leur requête adressée au secrétaire d’État américain Marco Rubio en janvier 2025. Cette désignation, qui place les gangs sur la liste de l’Office of Foreign Assets Control (OFAC), expose toute personne ou entité les soutenant à des poursuites aux États-Unis.

Cependant, pour Pascal Adrien, André Michel (21 Décembre), Claude Joseph et Claude Édouard (EDE), cette mesure ne suffit pas. À Port-de-Paix ou à Miami, où la diaspora suit la crise avec angoisse, beaucoup partagent ce sentiment : isoler les gangs est un début, mais les Haïtiens veulent voir la fin de leur emprise.

Un plan d’éradication pour libérer Haïti
Viv Ansanm, qui contrôle 90 % de Port-au-Prince, et Gran Grif, dominant l’Artibonite, sont responsables de massacres, viols et enlèvements. Leur violence a déplacé plus d’un million d’Haïtiens et plongé 5,7 millions dans une faim aiguë, selon l’ONU. « Le peuple haïtien a trop souffert », dénoncent les partis, qui appellent à un « plan international d’éradication systématique » pour « terrasser » ces groupes dans les prochains mois.

Ils insistent sur le renforcement de la Mission Multinationale d’Appui à la Sécurité (MMAS) et des forces haïtiennes, comme la Police Nationale (PNH) et les Forces Armées. Aux Cayes, où les habitants craignent une contagion de la violence, ou à Cap-Haïtien, où les routes sont bloquées par les gangs, cette demande d’une réponse coordonnée et robuste trouve un écho profond.

Un combat global pour l’avenir d’Haïti
La désignation des gangs comme terroristes est un signal fort, mais sans action concrète, elle risque de rester symbolique. Alors que les Haïtiens, de Gonaïves à Montréal, aspirent à la paix, 21 Décembre et EDE rappellent l’urgence d’un effort collectif. À nous de soutenir cette lutte : comment pouvons-nous, en Haïti et dans la diaspora, contribuer à libérer notre pays ? Votre voix compte !

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