Port-au-Prince, le 30 décembre 2024 – Suite à des rumeurs récentes concernant les fêtes nationales, le Conseil Présidentiel de Transition (CPT) a publié un décret clarifiant les ajustements apportés aux jours fériés en Haïti. Selon ce décret, les célébrations du 1er et du 2 janvier, qui marquent respectivement l’indépendance et la journée des Aïeux, restent inchangées. Cependant, certains jours fériés légaux ont été ajustés ou ajoutés pour mieux refléter les réalités culturelles et historiques du pays.
Aucun changement pour les fêtes nationales
Les fêtes nationales, telles que le 1er janvier (Indépendance) et le 2 janvier (Journée des Aïeux), ne seront pas affectées par ce décret. Ces dates, inscrites dans la Constitution haïtienne, continuent de représenter des moments clés de l’histoire nationale. Le président du CPT a rappelé que ces journées font partie intégrante du patrimoine collectif haïtien et ne peuvent être modifiées par un décret gouvernemental.
Modifications sur les fêtes légales
Le décret modifie principalement les fêtes légales, qui peuvent être ajustées par le gouvernement selon les besoins et les réalités du pays. Les fêtes religieuses et culturelles, telles que Noël et la Fête-Dieu, font partie de ces jours fériés. En outre, de nouvelles dates comme le 14 août (célébration de Bwa Kayiman) et le 20 septembre (naissance de Dessalines) ont été ajoutées au calendrier des jours fériés, soulignant l’importance de certains événements historiques majeurs pour le pays.
Une modernisation nécessaire du calendrier
Ces changements visent à moderniser le calendrier des jours fériés, afin qu’il soit plus en phase avec les événements marquants de l’histoire d’Haïti et les traditions culturelles contemporaines. Le gouvernement espère que ces ajustements permettront de mieux reconnaître des événements historiques souvent négligés, tout en maintenant la préservation des valeurs fondamentales qui unissent la nation.
Une distinction entre fêtes nationales et légales
Le décret vise à faire une distinction claire entre les fêtes nationales, qui sont inaltérables, et les fêtes légales, qui peuvent être ajustées pour refléter les évolutions sociales et culturelles. Le gouvernement a souligné que les fêtes nationales, telles que le 1er janvier et le 2 janvier, continuent de rester un pilier de l’identité nationale.
Une décision respectueuse de l’histoire et de l’identité haïtienne
Les autorités appellent la population à ne pas céder à la désinformation et à comprendre les ajustements apportés, qui respectent à la fois les traditions et les évolutions du pays. Les célébrations historiques comme le 1er et le 2 janvier resteront des moments de rassemblement national, tandis que le calendrier des jours fériés légaux sera actualisé pour mieux refléter l’héritage culturel et historique du peuple haïtien.