Port-au-Prince, le 12 février 2025 – Le ministre de l’Économie et des Finances, Alfred Fils Métellus, a officiellement lancé, ce mardi 11 février, le Comité de Coordination de la Gestion Économique et Financière (C2GEF), une nouvelle structure destinée à renforcer la gouvernance économique et budgétaire du pays.

Composé des directeurs généraux et de hauts cadres du ministère, ainsi que de représentants d’autres institutions publiques, ce comité aura pour mission d’assurer une coordination efficace des politiques économiques et financières, d’évaluer la mise en œuvre des priorités budgétaires et des grands projets d’investissement, et de proposer des solutions aux défis économiques et fiscaux du pays.

Priorités et décisions stratégiques

Au cours de cette première rencontre de travail, plusieurs décisions ont été prises pour aligner la gestion économique aux réalités actuelles :

  • Budget rectificatif : il sera ajusté en fonction de la politique de relance économique et du plan d’action du ministère.
  • Réforme fiscale : l’ajustement du barème d’impôt sur le revenu tiendra compte de l’équilibre entre limitation des pertes fiscales et préservation du salaire minimum.
  • Mesures anticipatives : une ligne de crédit d’intervention minimale sera mise en place pour faire face aux possibles impacts de décisions américaines sur certains programmes comme le PEPFAR.

Prochaines étapes

Le ministre Alfred Fils Métellus a également présenté les prochaines initiatives du MEF, notamment :

  • Présentation du budget rectificatif aux partenaires techniques et financiers dans les prochaines semaines.
  • Organisation de tables rondes avec les bailleurs de fonds en avril 2025 pour renforcer la coopération économique.
  • Publication d’un rapport de diagnostic sur la gouvernance économique du pays afin d’améliorer la transparence et l’efficacité de la gestion publique.

En lançant cette nouvelle structure, le ministère entend renforcer la coordination entre les différents acteurs économiques et budgétaires pour garantir une gestion plus efficace des ressources publiques et soutenir les réformes nécessaires à la stabilisation et à la relance de l’économie haïtienne.

Partager.
Laisser une réponse

Exit mobile version