Les Cayes, 15 mars 2025 – Face à la montée des risques climatiques, la Direction Générale de la Protection Civile (DGPC) accélère la mise en place du Service d’Alerte Précoce Multi-Aléa d’Haïti (SAPMAH). Un atelier régional s’est tenu au Centre d’Opérations d’Urgence Départemental (COUD) de Fonfrède, marquant une avancée stratégique dans l’amélioration de la gestion des risques naturels.

Un dispositif clé pour anticiper les catastrophes

Le SAPMAH vise à renforcer la capacité du pays à faire face aux cyclones, inondations et autres phénomènes extrêmes. Emmanuel Pierre, directeur général de la DGPC, a souligné l’urgence d’une action coordonnée :

« La fréquence accrue des catastrophes nous impose une vigilance permanente et une synergie d’actions rigoureuses pour protéger les vies et les biens de nos concitoyens. »

S’appuyant sur les leçons tirées des ouragans passés, ce programme se veut un tournant décisif dans la résilience nationale.

Une approche structurée en quatre piliers

Le SAPMAH repose sur quatre axes essentiels :

– Connaissance des risques : Identifier et analyser les menaces pour mieux s’y préparer.
– Détection et surveillance : Assurer un suivi en temps réel des phénomènes météorologiques.
– Diffusion des alertes : Garantir une communication rapide et efficace en cas de danger.
– Réponse et préparation : Mobiliser les ressources et sensibiliser les communautés pour réduire les impacts.

Grâce à une coopération renforcée avec l’Unité Hydrométéorologique d’Haïti (UHM) et des partenaires internationaux, ce système ambitionne d’améliorer la prévention et la réaction face aux crises climatiques.

Un engagement international pour la résilience

L’atelier a réuni des représentants de la Banque mondiale, des directeurs départementaux de la Protection Civile, du Secrétariat Permanent de Gestion des Risques et Désastres (SPGRD) et des Comités Départementaux de Gestion des Risques et Désastres (CDGRD).
Narraya Carrasco, responsable du Projet de Gestion des Risques et de Résilience aux Aléas Climatiques (PGRAC) à la Banque mondiale, a salué cette initiative malgré un contexte national difficile :

« La validation des protocoles et documents techniques est essentielle pour rendre ce système pleinement opérationnel. »

Prochaine étape : Le Cap-Haïtien

La DGPC poursuit son déploiement et annonce un nouvel atelier le 17 mars 2025 au Cap-Haïtien, consolidant ainsi les bases d’un dispositif national plus efficace. Cette initiative marque une avancée déterminante pour mieux protéger les populations et renforcer la résilience face aux catastrophes naturelles.

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