Sous l’impulsion du Premier ministre Alix Didier Fils-Aimé, l’État renforce sa stratégie de préparation face aux risques climatiques
À l’approche de la saison cyclonique 2025, les autorités haïtiennes passent à l’action. Ce jeudi, le Premier ministre Alix Didier Fils-Aimé a convoqué la première session officielle du Comité national de gestion des risques de désastre (CNGRD) à la résidence officielle. Cette réunion marque le lancement formel du dispositif national de prévention et de réponse aux phénomènes cycloniques pour l’année en cours.
Autour de la table : plusieurs membres du gouvernement, les cadres de la Direction générale de la Protection civile (DGPC), ainsi que des représentants d’organismes nationaux et internationaux impliqués dans la gestion des crises et catastrophes naturelles.
Trois axes pour un plan national renforcé
Lors de cette session stratégique, la Protection civile a dévoilé un Plan national de réponse cyclonique articulé autour de trois piliers majeurs :
- Prévention proactive : amélioration des systèmes d’alerte précoce et planification d’évacuations préventives dans les zones identifiées comme à haut risque ;
- Protection des populations vulnérables, en particulier les déplacés internes toujours présents dans des camps précaires ;
- Réponse coordonnée à l’échelle nationale, incluant la mobilisation rapide des moyens humains, matériels et logistiques.
Un point d’étape sur les capacités opérationnelles a été effectué : état des abris d’urgence, accessibilité des réseaux de communication, ressources régionales disponibles, et efficacité du Système national de gestion des risques. Le rôle du Secrétariat permanent de gestion des risques de désastre (SPGRD) a également été souligné comme clé pour assurer la coordination intersectorielle.
« Aucun citoyen ne doit être laissé pour compte »
Face à une population de plus en plus vulnérable aux aléas climatiques, le chef du gouvernement a rappelé l’engagement ferme de l’État à assurer la sécurité de tous.
« Nous ne ménagerons aucun effort pour protéger chaque citoyen. La prévention et la préparation sont nos meilleurs boucliers », a déclaré le Premier ministre.
Des actions concrètes à venir
Plusieurs étapes ont été annoncées dans le cadre de la mise en œuvre du plan : des exercices de simulation dans les zones les plus exposées, une campagne nationale de sensibilisation sur les gestes de précaution, et des réunions de suivi régulières pour adapter les dispositifs en fonction de l’évolution de la situation météorologique.
Cette mobilisation précoce traduit une volonté claire : faire de la gestion des risques climatiques une priorité nationale, dans un contexte où Haïti demeure l’un des pays les plus exposés aux catastrophes naturelles dans la région.