Washington, 25 mars 2025 – L’ancien président américain Donald Trump a annoncé lundi l’imposition d’un tarif de 25 % sur les importations de pétrole et de gaz en provenance du Venezuela à compter du 2 avril. Il justifie cette décision par des accusations visant Caracas, qu’il accuse d’envoyer des criminels aux États-Unis.

Une mesure protectionniste aux motivations politiques

Dans un message publié sur sa plateforme Truth Social, Donald Trump a déclaré que ce « tarif secondaire » s’appliquerait à toutes les importations de pétrole et de gaz vénézuéliens, ainsi qu’aux pays commerçant ces ressources avec les États-Unis.

Bien qu’il n’ait pas donné de détails précis sur les motivations économiques de cette mesure, cette annonce s’inscrit dans une série de tensions croissantes entre Washington et Caracas.

Accusations contre le gouvernement vénézuélien

Trump a accusé le président vénézuélien d’avoir orchestré l’envoi de « dizaines de milliers de criminels » vers les États-Unis, dénonçant une menace sécuritaire grandissante. Il a notamment pointé du doigt le gang Tren de Aragua, qu’il qualifie d’« organisation terroriste mondiale ».

FILE PHOTO: U.S. President Donald Trump’s delivers a speech to a joint session of Congress, in the House Chamber of the U.S. Capitol in Washington, D.C., U.S., March 4, 2025. REUTERS/Evelyn Hockstein/File Photo/File Photo

Cette déclaration intervient alors que Washington a récemment donné à Chevron jusqu’au 3 avril pour mettre fin à ses opérations au Venezuela, augmentant encore la pression sur le régime de Caracas.

Un impact incertain sur le marché énergétique

L’annonce de cette taxe protectionniste pourrait perturber le marché du pétrole et du gaz, en particulier pour les raffineries américaines qui traitent le brut vénézuélien. Reste à voir si cette décision entraînera une riposte de la part du Venezuela ou de ses alliés, et quelles seront les répercussions pour les consommateurs américains.

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