Port-au-Prince, 25 décembre 2024 – Une attaque armée survenue le 24 décembre à l’Hôpital de l’Université d’État d’Haïti (HUEH) a plongé la nation dans l’indignation. Cet acte meurtrier, survenu lors d’une tentative de réouverture de l’hôpital, a causé la mort de trois personnes, dont un policier et deux journalistes, et blessé sept autres.
Une condamnation sans équivoque
Le Président du Conseil Présidentiel de Transition, Leslie Voltaire, a réagi fermement dans une déclaration vidéo publiée sur les réseaux sociaux :
« Ce qui s’est passé aujourd’hui, jour de Noël, à l’Hôpital Général, où des membres de la population, des journalistes et des policiers sont tombés victimes, est inacceptable. »
Voltaire a exprimé sa solidarité avec les familles des victimes et la Police Nationale d’Haïti (PNH), tout en promettant que cet acte tragique « ne restera pas impuni ».
Une situation déjà critique
Fermé depuis février en raison de l’emprise des gangs, l’HUEH était un symbole des défis sécuritaires du pays. Ce nouvel assaut fait suite à un précédent incident en juillet, où des affrontements similaires avaient empêché l’accès à cet établissement de santé vital pour des milliers de citoyens.
Des critiques se sont élevées contre le manque de préparation sécuritaire lors de cette réouverture. Selon des informations concordantes, aucune coordination préalable n’aurait été réalisée avec le commissariat de Port-au-Prince, le DDO, ou la direction générale de la police pour garantir la sécurité des lieux et des journalistes présents.
Les promesses du Conseil Présidentiel de Transition
Dans son allocution, Leslie Voltaire a réaffirmé l’engagement de son gouvernement à sécuriser les infrastructures critiques :
« Nous ne pouvons tolérer que des lieux essentiels comme l’Hôpital Général deviennent des cibles. Des actions concrètes seront mises en place pour prévenir de tels drames à l’avenir. »
Il a également appelé à une meilleure coordination entre les autorités locales et nationales, exhortant les responsables à prendre les mesures nécessaires pour éviter que de telles tragédies ne se répètent.
Une urgence nationale
Ce drame rappelle l’importance de restaurer un climat de sécurité dans les zones sensibles, particulièrement autour des institutions stratégiques comme l’HUEH. Les attentes de la population sont désormais tournées vers des mesures immédiates et efficaces pour renforcer la protection des professionnels de santé, des journalistes, et des citoyens.
Le Président Voltaire a conclu en promettant que les coupables de cette attaque seront poursuivis avec la plus grande rigueur, marquant ainsi la volonté de son administration de protéger les droits fondamentaux et de rétablir la confiance envers les institutions étatiques.