Washington a annoncé ce 11 janvier 2025 une récompense accrue de 25 millions de dollars pour toute information permettant l’arrestation du président vénézuélien, Nicolás Maduro. Cette initiative intervient dans un contexte de tensions exacerbées après l’investiture de Maduro pour un troisième mandat, considéré comme illégitime par les États-Unis.
Une réélection controversée
La prestation de serment de Nicolás Maduro, qui succède à des élections qualifiées de frauduleuses par une grande partie de la communauté internationale, a relancé les critiques sur le manque de transparence du processus électoral au Venezuela. Washington a intensifié ses sanctions économiques et diplomatiques, dénonçant des violations des droits démocratiques et des manipulations électorales.
Sanctions ciblées contre l’administration Maduro
En plus de l’augmentation de la récompense visant Maduro, les États-Unis ont également pris des mesures contre plusieurs hauts responsables de son administration :
- Diosdado Cabello, ministre de l’Intérieur,
- Vladimir Padrino, ministre de la Défense,
- Ramón Celestino Velásquez, ministre des Transports.
Ces figures clés sont accusées d’avoir contribué à consolider le pouvoir de Maduro malgré les critiques internationales.
Réaction du gouvernement vénézuélien
Le gouvernement vénézuélien a vivement réagi, dénonçant une nouvelle ingérence américaine dans ses affaires internes. Qualifiant ces actions de « guerre hybride », Caracas affirme que ces mesures visent à déstabiliser la République bolivarienne et à alimenter un climat de tensions dans la région.
Un défi diplomatique majeur
Alors que le Venezuela s’enfonce dans une crise politique et économique, cette décision de Washington polarise davantage les relations entre les deux nations. Certains observateurs estiment que cette escalade pourrait renforcer le soutien de Maduro parmi ses partisans, qui perçoivent les actions américaines comme une atteinte à la souveraineté nationale.