Saut-d’Eau, 3 mars 2025 – La commune de Saut-d’Eau est plongée dans une situation alarmante alors que des gangs armés y multiplient les attaques, semant terreur et désolation. Face à cette offensive violente, de nombreux habitants, notamment à Coupe Mardi Gras, ont dû abandonner leurs foyers. La police locale, dépassée par l’ampleur de l’assaut, appelle désespérément à des renforts, tandis que l’inaction des autorités suscite une vive inquiétude.
Une escalade de la violence, des habitants en fuite
Depuis plusieurs jours, les groupes armés prennent d’assaut différentes sections communales de Saut-d’Eau, une localité stratégique reliant le Centre aux départements du Nord et à la frontière de Belladère. Les affrontements s’intensifient, contraignant des dizaines de familles à fuir dans l’urgence, abandonnant maisons et biens sous la menace des assaillants.
« Ils tirent sans relâche, pillent et brûlent. Nous n’avons d’autre choix que de partir », témoigne un habitant en détresse.
Une police dépassée, un appel à l’aide ignoré
Les forces de l’ordre sur place peinent à contenir l’avancée des gangs. En sous-effectif et manquant cruellement d’équipements adaptés, les agents de la PNH déployés dans la commune sont à bout de forces. Plusieurs d’entre eux, sous couvert d’anonymat, dénoncent l’absence de soutien de la hiérarchie et réclament urgemment des renforts ainsi que des véhicules blindés pour repousser l’offensive.
« Sans intervention rapide, nous serons contraints d’abandonner le terrain », confie un policier exaspéré.
Mirebalais dans le viseur, un risque d’embrasement régional
Le chaos qui règne à Saut-d’Eau inquiète particulièrement les communes voisines, notamment Mirebalais, qui redoute une propagation de la violence. La position stratégique de Saut-d’Eau en fait un verrou clé pour la sécurité du département du Centre. Si la commune tombe aux mains des gangs, l’ensemble de la région risque d’être déstabilisé.
Un silence gouvernemental qui alimente la peur
Malgré les nombreux appels à l’aide des habitants et des policiers, la réaction des autorités tarde à venir. Le directeur départemental de la PNH n’a pas encore annoncé de mesures concrètes pour contrer l’offensive, laissant la population livrée à elle-même.
La question demeure : combien de temps encore avant que la situation ne dégénère irrémédiablement ? Faute d’une action rapide et décisive, Saut-d’Eau pourrait bien rejoindre la longue liste des territoires tombés sous la coupe des gangs, avec des conséquences désastreuses pour tout le plateau central.